effets croisés

Que faire pour aller plus vite, plus loin, plus longtemps? Ici on débat de tout ce qui touche de près ou de loin à la préparation physique et mentale (y compris les clubs).
lévrier
Messages : 116
Inscription : 11 mars 2004, 09:27

effets croisés

Message non lu par lévrier »

je vais reformuler d'une autre manière :

sachant que l'enchainement se fait dans l'ordre que nous connaissons tous, à savoir nat /vélo/cap , peut-on construire l'entrainement en se disant qu'on sera de moins en moins rapide au fil des disciplines qui constituent l'épreuve, la faute à la perte d'énergie en cours d'effort ?

cela voudrait donc dire, par rapport à sa pma individuelle globale, qu'on s'entrainerait intensément en natation, plutôt en endurance voire jusqu'au seuil en vélo, et majoritairement à des vitesses assez basses en cap.
En effet, on peut se demander l'utilité de faire des séries à 16km/h en cap pour un coureur qui à une vma de 17 et qui va courir à 14 km/h au mieux sur son CD. Un travail technique est peut être suffisant ?je parle évidemment d'un niveau amateur/loisir. (pas d'un gars qui mange 5h d'entrainement par jour , qui dort 12h + les siestes et qui ne bosse pas ).
Beatnick
Messages : 511
Inscription : 29 août 2003, 12:45
Contact :

Message non lu par Beatnick »

Je pense que ça peut être une bonne stratégie pour quelqu'un d'homogène dans les trois sports.

Mais il y a plus a gagner à entrainer ses points faibles et entretenir ses points forts.
Romu
Messages : 289
Inscription : 08 sept. 2004, 14:17

Re: effets croisés

Message non lu par Romu »

lévrier a écrit : cela voudrait donc dire, par rapport à sa pma individuelle globale, qu'on s'entrainerait intensément en natation, plutôt en endurance voire jusqu'au seuil en vélo, et majoritairement à des vitesses assez basses en cap.
Bonne idée. Un 10km à pied sur CD se court plutôt sur les bases d'un 15km ou 20 km FFA.
No pain, no gain...
-Antoine-
Messages : 4880
Inscription : 05 nov. 2004, 08:38
Contact :

Re: effets croisés

Message non lu par -Antoine- »

lévrier a écrit :je vais reformuler d'une autre manière :

sachant que l'enchainement se fait dans l'ordre que nous connaissons tous, à savoir nat /vélo/cap , peut-on construire l'entrainement en se disant qu'on sera de moins en moins rapide au fil des disciplines qui constituent l'épreuve, la faute à la perte d'énergie en cours d'effort ?

cela voudrait donc dire, par rapport à sa pma individuelle globale, qu'on s'entrainerait intensément en natation, plutôt en endurance voire jusqu'au seuil en vélo, et majoritairement à des vitesses assez basses en cap.
En effet, on peut se demander l'utilité de faire des séries à 16km/h en cap pour un coureur qui à une vma de 17 et qui va courir à 14 km/h au mieux sur son CD. Un travail technique est peut être suffisant ?je parle évidemment d'un niveau amateur/loisir. (pas d'un gars qui mange 5h d'entrainement par jour , qui dort 12h + les siestes et qui ne bosse pas ).

C'est exactement la logique que j'ai suivi cette année pour la prépa IM.
Mais quitte à dire une grosse connerie ne pourrait on pas prendre le raisonnement à l'envers?
C'est à dire qu'à 14kmh dans le cas que tu expliques, tu es "à bloc"... donc avec les mêmes sensations que si tu étais à 16kmh sec, même pire...
Non?
Les pros de la physio dites moi ce que vous en pensez?
Après le defi 42(ans) en 2018, défi 43 de 2019 abandonné, défi 44 torpillé, no défi 45 libéré, on respire ce n’est que du loisir
https://www.facebook.com/defi42ans/
http://defi42.blogspot.com/
http://triblogantoine.blogspot.com/
Romu
Messages : 289
Inscription : 08 sept. 2004, 14:17

Message non lu par Romu »

-Antoine- a écrit :
lévrier a écrit : sachant que l'enchainement se fait dans l'ordre que nous connaissons tous, à savoir nat /vélo/cap , peut-on construire l'entrainement en se disant qu'on sera de moins en moins rapide au fil des disciplines qui constituent l'épreuve, la faute à la perte d'énergie en cours d'effort ?

cela voudrait donc dire, par rapport à sa pma individuelle globale, qu'on s'entrainerait intensément en natation, plutôt en endurance voire jusqu'au seuil en vélo, et majoritairement à des vitesses assez basses en cap.
En effet, on peut se demander l'utilité de faire des séries à 16km/h en cap pour un coureur qui à une vma de 17 et qui va courir à 14 km/h au mieux sur son CD. Un travail technique est peut être suffisant ?je parle évidemment d'un niveau amateur/loisir. (pas d'un gars qui mange 5h d'entrainement par jour , qui dort 12h + les siestes et qui ne bosse pas ).

C'est exactement la logique que j'ai suivi cette année pour la prépa IM.
Mais quitte à dire une grosse connerie ne pourrait on pas prendre le raisonnement à l'envers?
C'est à dire qu'à 14kmh dans le cas que tu expliques, tu es "à bloc"... donc avec les mêmes sensations que si tu étais à 16kmh sec, même pire...
Non?
Les pros de la physio dites moi ce que vous en pensez?
Je ne suis pas un pro de la physio, mais le raisonnement semble logique. Une remarque : je ne me baserais pas sur les vitesses de course à pied, mais sur les plages de fréquence cardiaque. En effet, en fin d'épreuve, on cours moins vite même si la fréquence cardiaque reste élevée, à cause de la fatigue accumulée, de la déshydratation, tout cela majoré si la température grimpe.
A étudier.
No pain, no gain...
Répondre