Pourquoi tout de suite la maguouille ?.. si ça se trouve ils sont mieux préparé que nous, non ???
...non, je déconne !!!
je pense qu'il y a une histoire de pognon la dessous...
...et puis c'est pas une bonne idée d'envoyer chirac en singapour pour défendre le projet... C'est important quaand même les JO, on est pas au salon de l'agriculture !!
Encore raté !
Cruelle déception pour Paris qui n’a pas été retenue comme ville organisatrice des JO 2012 lors du vote des membres du CIO ce mercredi à Singapour. Après 1992 et 2008, c’est donc la troisième fois que la capitale française échoue dans sa quête olympique. Analyse des raisons de la défaite.
Par Emmanuel Quintin
Le troisième échec
Le dicton «jamais deux sans trois» s’est une nouvelle fois vérifié ce mercredi à Singapour. Pour la troisième fois en effet, après ses échecs pour l’attribution des Jeux de 1992 et de 2008, Paris a donc vu sa candidature rejetée par les membres du CIO appelés à désigner la ville hôte des Jeux de la XXXe Olympiade en 2012 (54 voix pour Londres contre 50 pour Paris). Toutes les conditions étaient pourtant réunies pour que la capitale française triomphe et obtienne les Jeux pour la troisième fois de son histoire. Un dossier de «très grande qualité» selon la commission d’évaluation du CIO venue visiter les installations parisiennes au mois de mars, un fort soutien populaire (87% des Français favorables à l’organisation des Jeux à Paris selon un sondage publié la semaine dernière), l’expérience et le savoir-faire dans l’organisation de grands évènements (Coupe du monde de football en 1998, championnats du monde d’athlétisme en 2003)… Autant d’éléments qui faisaient de la ville lumière la favorite chez les bookmakers. Et pourtant, tout cela n’a pas suffi.
Les Britanniques efficaces
Les attaques de certains membres de la délégation britannique, affirmant que le Stade de France, qui aurait été stade olympique en cas de victoire parisienne, serait trop vieux en 2012, ont peut-être fait leur œuvre. Cette campagne de déstabilisation a peut-être poussé certains votants à douter et à préférer opter pour un projet prévoyant la construction d’un stade olympique flambant neuf. A moins que cela ne soit l’intense, et controversé, travail de lobbying de Tony Blair dans les derniers jours précédant le vote. Arrivé dimanche à Singapour, le Premier ministre britannique a rencontré pendant ses deux jours dans la cité-Etat plusieurs membres du CIO afin de promouvoir et de défendre la candidature britannique. Un procédé a priori interdit par les règlements du CIO mais que Jacques Rogge, son président, n’a pas jugé utile de sanctionner.
L’influence de Samaranch
D’autres explications peuvent également être avancées comme l’envie de récompenser une ville qui n’a jamais accueilli les Jeux (Madrid ou New York) ou la puissance économique des Etats-Unis, symbolisée par l’omniprésence de ses multinationales parmi les sponsors officiels de l’olympisme ou le pouvoir des ses médias (NBC, détentrice des droits de retransmissions des Jeux depuis 2000, en tête). Enfin, l’influence de Juan Antonio Samaranch peut aussi expliquer la défaite française. L’Espagnol, ancien président du CIO de 1980 à 2001 et dont le fils est encore membre de l’institution installée à Lausanne, soutenait logiquement la candidature madrilène. Fort de son riche carnet d’adresses, l’ancien secrétaire des Sports du gouvernement espagnol (en 1966) a certainement su faire jouer ses réseaux et ses relations en faveur de la capitale espagnole. Ce qui a pu faire perdre de précieuses voix à Paris, comme certains le craignait bien avant le vote.
Et maintenant ?
S’il est encore trop tôt pour savoir réellement ce qui a manqué à Paris pour l’emporter, les heures et les jours à venir devraient éclairer sur les motivations de ce vote. La déception doit être immense au sein de la délégation française, même si Essar Gabriel, directeur général adjoint du projet Paris 2012, affirmait vendredi dernier, avant de s’envoler vers Singapour qu’«en cas de défaite, nous n’aurions rien à nous reprocher car nous avons fait le maximum.» Pas sûr aujourd’hui que cela suffise à le consoler. Au vu des sommes engagées dans le projet, de l’énergie déployée pour le porter et le défendre et de la qualité du dossier présenté cette année, et après ses trois échecs en quelques années, Paris doit désormais sérieusement se poser la question de l’opportunité de se porter à nouveau candidate dans un futur proche.
source :
http://www.sport24.com/sport24_article_ ... _3133.html