Thierry *OnlineTri* a écrit :Je ne pense pas que dans les clubs multisports tous les adhérents doivent être licenciés FFTRI...
toutafé : en fait tu peux prendre soit une licence fftri accueil (entrainement), soit, si ton club est affilié fsgt/ufolep leur licence.
Pour nous, licence accueil fftri ou fsgt, ça ne représentait que 3/4 € d'écart, à l'époque
Le Calendrier du sportif
c'est, des milliers de triathlons, duathlons, courses pédestres, trails, courses vtt, cyclosportives, gravel, et autres compétitions sportives
On peut certainement avoir une idée de ce que la ligue de bretagne de triathlon et la fédé veulent faire en plaçant les formateurs formés par la fédé à raison de 15 par an et donc assurer un débouché et une crédibilité vis à vis du ministère moyennant certainement qq aides à l'emploi, le projet est le même et le nouveau ctl breton a été formé alors qu'il était licencié à cesson depuis de nombreuses années et même en charge d'une partie des entraînements pour les avoir subis .....
le projet est le même, seule la personne change (et son discours aussi en fonction des saisons et de son humeur !) ....
Le TOC Cesson va tenir sa dernière assemblée générale. Apres plus de 15 ans d’existence, des titres
de champions du monde, d’Europe, ainsi que des titres de champions de France et de Bretagne à
foison dans toutes les catégories, seul club français a avoir été présent en même temps dans les
quatre championnats Triathlon/ Duathlon de 1ere division, masculin et féminin, le club s’éteint.
Pourquoi ?
Parce qu’il a mal été géré et a connu des problèmes financiers ?
Non. Malgré des budgets conséquents, ceux-ci ont toujours été à l’équilibre et le club va clôturer ses
comptes sans dettes en actant des dons matériels et financiers à d’autres associations.
Parce que les membres du bureau se sont embrouillés ?
Non, même aux pires moments de l’hiver dernier, nous avons toujours été solidaires.
Alors pourquoi ?
Le TOCC, depuis ses débuts, a toujours orienté son action sur la pratique pour tous. Les jeunes, les
loisirs et le haut niveau. Lentement, année après année, le club s’est structuré en proposant des
entrainements encadrés dans toutes les disciplines, soit par des bénévoles, soit par des vacataires,
mais toujours qualifiés. Puis, il y a 4 ans, un entraineur professionnel à plein temps a rejoint le club et
nous avons pu envisager de créer une structure dont la forme est unique en France, initiée par la
région Bretagne, le CEFC (club phare). Obtenir ce label, nous aurait permis de pérenniser un emploi
pour encadrer une section jeune avec une vocation haut niveau. Pour parvenir à ce résultat, plusieurs
critères sont nécessaires (structures techniques, encadrement médical, encadrement scolaire,
prestation kiné, logement des athlètes, etc.). Pendant près de 3 ans, la Fédération, la Ligue, la
Région, la DRJS ont été associés à ce projet, validant étape après étape la progression vers cet
objectif, complété par deux audits détaillés de la DRJS validant ainsi notre organisation technique.
Alors pourquoi ?
En juin 2012, une dernière réunion à la région Bretagne devait valider le CEFC pour le TOCC. La ligue
de Bretagne a mis son véto.
En septembre 2012, le club et son président sont convoqués en commission de discipline nationale à
Paris, action intentée par la ligue en rapport avec l’épreuve de Cesson. A la vue de nos réponses,
cette commission nous blanchit de toutes les accusations. La Ligue, non présente à cette
commission, fait appel.
En octobre 2012, le comité directeur de la Ligue de Bretagne devait statuer sur l’attribution du CEFC.
Après un débat, la majorité des membres présents ont voté en faveur du TOCC. Le CR de cette
réunion, rédigé par sa présidente, fait apparaitre des « absents anonymes » ayant pris part au vote.
Le CEFC est rejeté.
En novembre, la Ligue bloque la réafiliation du TOCC à la Fédération. En décembre 2012, lors de l’assemblée générale de la Ligue de Bretagne, le TOCC et ses licenciés
font l’objet de critiques systématiques, dument inclues dans le rapport moral de la présidente.
En décembre 2012, la fédération refuse l’inscription du TOCC dans les championnats D2 de triathlon.
Motif ? Celui-ci ne serait pas à jour de ses règlements financiers au 15 décembre auprès de la Ligue
de Bretagne (300€). Cette décision nous est signifiée de façon irrévocable, sans possibilité de justifier
que nos règlements étaient bien à jours et encaissés sur le compte bancaire de la ligue de Bretagne.
Toujours en décembre 2012, la commission d’appel se réunie en semaine a Paris. Le TOCC, n’étant
pas disponible, n’y participe pas. Le club et son président sont condamnés à des peines d’exclusion
avec sursis sur des attendus qui ne faisant pas partis de la première instance. Vive le droit !
Janvier 2013, la ligue de Bretagne décide l’arrêt brutal du centre de formation régional et donc des
sections scolaires sportives associées, en dépit des recommandations des institutions jeunesse et
sport et du rectorat.
Fin janvier, démotivés, nous décidons d’annuler l’épreuve de Cesson.
Janvier 2013 STOP ! Qu’avons-nous fait pour mériter tant d’acharnement ? A ce moment précis le
club, en l’absence des financements auxquels il pouvait légitiment espérer pour le CEFC et de part sa
non participation aux championnats D2, est passible d’être privé de 60% de ses ressources. Nous
sommes contraints de mettre fin au contrat de l’entraineur salarié. La Fédération et la Ligue ont été
plusieurs fois informées des conséquences induites par ce licenciement, fermeture en cours d’année
scolaires du centre régional, des sections scolaires et du centre de formation TOCC, laissant au
passage une vingtaine de jeunes athlètes (pas tous Cessonnais) sur le carreau. De plus, ils n’ont
jamais voulu entendre les conséquences du camouflet qu’ils adressaient aux différentes institutions
qui s’étaient impliquées financièrement et techniquement dans ces projets.
Fin Janvier 2013. Nous saisissons le CNOSF (comité national olympique et sportif) sur notre exclusion
des championnats D2. Sous cette pression, la Fédération se décide enfin à enquêter et se fend d’un
courrier d’excuses ou elle indique par deux fois ne pas avoir été « correctement informée » de notre
situation. Nous sommes réintégrés dans les championnats D2 en février.
Février 2013. Le président de la Fédération envoie un courrier aux jeunes et à leurs parents pour les
assurer de son implication sur le dossier de la fermeture des sections sportives et du centre de
formation régional. La présidente de la Ligue réunit les parents et les enfants à Rennes et les assure
qu’elle a les moyens financiers de prendre la suite, charge aux parents de trouver les structures et
l’encadrement !
Il ne se passera rien pour les jeunes.
Mars 2013, lors de la dernière réunion de conciliation, organisée par la région Bretagne et Jeunesse
et sport, la présidente maintient SA décision, sans plus argumenter, la fédération et la DTN, présents,
prennent acte.
Pour la clarté du propos, nous n’évoquerons pas tous les « à coté » d’une telle situation (mail,
réunion d’urgence, etc.) mais en ce début d’année le bureau ne supporte plus cet acharnement
gratuit et l’irresponsabilité affichée des conséquences. Un engagement associatif doit aboutir à un minimum de plaisir et de satisfaction, deux choses dont nous avons été privés depuis plusieurs mois.
Nous décidons tous de stopper nos fonctions d’un commun accord au plus tard à la fin de la saison
2013. Dès le mois de Mars, nous informons les licenciés du club de notre décision.
Aussitôt une équipe se forme avec le projet de prolonger l’action du club en s’associant avec la
section natation de Cesson pour mutualiser l’encadrement et les moyens. En avril, ce projet sera
présenté aux licencies avec pour objectif de nouvelles élections au mois de juin. Une question se
pose, cette fusion permet-elle de conserver son numéro d’affiliation auprès de la fédération et de
conserver les équipes en D2, condition impérative pour le bon financement du club ?
La seule réponse jamais obtenue de la part de la Ligue ou de la Fédération sera « faites le
changement et demandez après ». Pire, la Ligue usera de tous les « arguments » auprès de la
nouvelle équipe pour démarrer une section triathlon auprès de l’OCC Natation sans reprise du TOCC.
En septembre, devant les obstacles qui se présentent à elle, la nouvelle équipe abandonne le projet
de reprise et s’en va créer un club dans une autre ville !
Alors pourquoi ?
Aucune personne censée ne peut penser que ce qui va suivre est possible, pourtant cela vient bel et
bien d’arriver.
Le TOCC disparait parce qu’une personne extérieure ayant autorité a créé par son action les
conditions de cette disparition.
D’ailleurs, elle ne s’en cache plus. Citons un article récent de du Télégramme « On l’a vu avec
l’exemple du TOC Cesson qui a été une calamité. D’ailleurs, l’été dernier, on ne les a pas regrettés.
On a trouvé que l’ambiance sur les course était plus détendue, plus sereine ».
Une présidente de la Ligue qui se réjouie publiquement de la disparition d’un des plus gros clubs
Breton, incluant tous ses licenciés sans distinction, dans sa vindicte.
Avons-nous commis des erreurs ? Surement. La plus importante étant de penser que le bon sens et
la bonne foi finissent toujours par triompher.
Voila, c’est la fin de l’histoire.
Dans quelques semaines la saison va commencer. Il n’y aura plus de Stabilo au départ. Soyons clairs
dans quelques mois, plus personne ne pensera au TOC Cesson.
Sauf, peut-être, ceux pour qui il a représenté quelque chose.
Le bureau
Raphael Menou, Pierre Michalowski, Claude Ecoffey, Pierrick Lesvier, Serge Borgnard, Cédric Leray
lolo56 a écrit :Pourquoi la disparition du TOC Cesson ?
Le bureau
Raphael Menou, Pierre Michalowski, Claude Ecoffey, Pierrick Lesvier, Serge Borgnard, Cédric Leray
Merci pour cette information complète.
L'article du Télégramme de Brest où est relatée la position de votre présidente de Ligue est parfaitement désolante: je ne connais pas cette personne- ces personnes, si ce n'est de vue sur les épreuves. Ce qu'elle dit dans cet article me la fait classer dans la fraction des dirigeants bénévoles qui se voient investis par quasi cooptation d'un pouvoir qu'il exercent autocratiquement. En l’occurrence, rien que ces propos tenus publiquement la discréditent et devraient conduire à son éviction, à mes yeux surtout parce qu'ils évoquent une politique suicidaire, contraire aux intérêts de la Ligue.
mric a écrit :je me lancerai dans l'historique dès mardi
J'ai dit qu'il fallait l'historique pour juger, mais d'un autre côté, ce n'est pas forcément à nous de juger. Déballer un contentieux sur un forum n'est pas forcément le meilleur moyen d'arranger les choses. La Ligue, en tant que personne morale, et les Clubs ont en principe des objectifs convergents (développer notre sport, attirer de nouveaux adhérents, promouvoir le haut niveau, soutenir les épreuves...), donc il n'y a pas de raison fondamentale de ne pas s'entendre. L'intervention d'un tiers "de confiance", institutionnel ou autre, ou une escalade / demande d'arbitrage au sein de la Fédé, peut parfois arranger les choses... Déballer les choses en public peut être vécu comme une tentative de mise sous pression / chantage qui peut être plus ou moins bien acceptée.
Enfin, on ne connait rien de votre situation, à vous de juger des moyens les plus efficaces pour atteindre vos objectifs et résoudre les difficultés...
Il y a eu des conciliateurs pour régler des soucis mais quand une présidente de ligue s'acharne... résultat le TOCC est mort mais pas enterré puisque tous les anciens triathlètes ont encore ce club dans leur cœur donc on peut dire qu'il vit à travers eux le mal est bel et bien fait, le point de non retour est atteint !!!
le mal est bel et bien fait, le point de non retour est atteint !!!
