rvernhes a écrit :Pour ma part, avis mitigé :
1)Peu d’intérêt sur le plan sportif (j’aurais aimé que le documentaire aborde vraiment la préparation).
2)A un moment, un des types explique qu’il s’est entrainé en moyenne 8h par semaine. Un peu light pour Embrun ?
3)J’ai bien aime l’aventure humaine décrite (réaliste par rapport aux shows à l’américaine). J’ai notamment adoré le passage ou le mec marche avec son fils sur 18 km, qui d’habitude est une vraie faignasse et qui le soutient en lui racontant tout et n’importe quoi.
4)J’ai bien aime le côté « inside » Embrun version amateur. La plupart des documentaires se limitent à décrire la course des pros…
En conclusion, documentaire qui mérite d’être vu car sympas mais j’aurais bien aimé que le doc soit en parties : une sur la prépa et une sur la course
1/ Un documentaire abordant vraiment la préparation n'intéresserait que peu de personne.
Jamais, même dans les autres sports, tu as une préparation décortiqué. Quand tu as ce genre de reportage qui le revendique, comme sur les Brownlee, tu te rends compte qu'au final, les tuyaux sont bien gardés sous un label "technologique" et, qu'en fait, l'important pour un spectateur est le "pathos". La différence entre "sport et vie" et "Jogging International" voir "Gala" si le sportif est médiatique. (l'Equipe se situa,nt juste avant "Gala")
2/ Non pas vraiment light car il est tout a fait possible de rentrer sous les 13h avec 5h/6h d'entrainements de moyenne sur l'année et quelques 3000 kms de vélo.
Il faut bien comprendre que plus c'est long, plus on va vers l'ultra, moins le nombre d'heure d'entrainement est important, c'est l'hygiène de vie qui va devenir la priorité. Hygiène de vie et préparation hydrique/alimentation/accessoires car combien, aussi bien à Nice qu'à Embrun, arrive super affuté et casse au moindre rayon de soleil ou pluie froide.
Avec quelques soucis de vomissement important également...
3/ C'est ce genre d'angle de vue qui a rendu si populaire le label Ironman, montrez le Pathos des gens qui font la course, en particulier l'arrière. Ceci en insistant sur leur douleurs à finir en vainqueur cette "terrible" épreuve...
Ce que je peux écrire est qu'actuellement Embrun devient de plus en plus une belle épreuve "courte", de vitesse, qu'avec l'accumulation d'épreuves de plus en plus extrêmes, c'est même une aimable balade.
Pour exemple, il y a 10 ans on supputait de pouvoir enchainer Embrun/UTMB alors qu'aujourd'hui il est faisable de faire Altriman/Embruman/UTMB avec une stratégie de préparation et non d'objectif sur l'Embrunman.
Bien entendu on ne fait pas cela du jour au lendemain, mais quand on fait de la CAP depuis des dizaines d'années, cela ne constitue aucun souci (la CAP car les 2 autres sports n'impactent pas autant physiquement le corps et l'adaptation à une grande course est rapide, alors qu'en CAP il faut au moins 3 ans pour que le corps commence à accepter toute distance endurance déjà...)
4/ Pas les sujet motivation des labels IM.
D'ailleurs beaucoup de quadra se souviennent encore de ces images de warriors sortant de l'eau à Nice en 1983 (? Me semble t il ?) en titubant. Cela avait déclenché un buzz médiatique énorme à l'époque.
Aujourd'hui les mêmes athlètes sont à peine essouflé en sortant de l'eau...
C'est donc pourquoi les label IM vont chercher, sur leur film, le "pathos" chez les derniers ou avec des typologies comme la "team Hoyt".
Tu pourras d'ailleurs en voir le résultat sur le film ou tourne Stephman "De toutes nos forces"...
L'Papy