ce n est pas de moi.... mais de lui
http://fouleemuroise.fr/torture/vo2max03.pdf" onclick="window.open(this.href);return false;
A ce VO2 Max correspond une vitesse propre à chaque individu, qui s’appelle la VITESSE MAXIMALE AEROBIE ou VMA. Attention, ce n’est pas la vitesse maximale possible qu’on
puisse atteindre lors d’un sprint ou sur une distance très courte (qui est elle supérieure ), mais bien la plus petite vitesse qui sollicite 100% de sa consommation d’O2. Elle correspond à la fréquence cardiaque maximale (sous réserve que l’effort soit assez prolongé pour que les pulsations aient le temps de monter). En général pour des coureurs confirmés, cette VMA est celle qu’ils peuvent tenir autour de 2000 mètres plus ou moins 500 mètres, pendant 5 à 8 minutes. Au niveau international les athlètes tiennent 8 à 10 minutes, jusqu’à 3000 mètres. Pour un sujet moyen, non seulement la VMA est plus basse mais en plus, il a une capacité moindre à la tenir longtemps. Pour tel coureur confirmé, ce sera son record sur 1500 – 1700 mètres, pour tel autre coureur régulier son record sur 800 ou 1000 mètres.
Quand on atteint la VMA, on a déjà depuis un bon moment enclenché les processus anaérobies, qui eux, ont commencé à s’affirmer depuis le seuil anaérobie. A ce VO2max utilisable, se
superpose une dose de déchets correspondant à 8 micromol d’acide lactique. Les muscles gorgés d’acide lactique sont en quelque sorte asphyxiés par l’acidité, et les myofibrilles ont de plus en plus de mal à se contracter. Au-delà de 8mmol l’effort devient un calvaire.