Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

Bonne humeur de rigueur, pour les sujets ne concernant pas le monde sportif merci de poster dans "...et plus si affinité".
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braziou a écrit :
Thierry *OnlineTri* a écrit :Dans la série "l'herbe semble toujours plus verte ailleurs, et pourtant...", quelques nuages planent sur la NBA :

http://fr.sports.yahoo.com/basketball/n ... invitable/

T.
toujours mieux que le système européen ( je parle du Foot)néanmoins

Ha bon !!! eclaire moi sur ce coup parce que franchement j'ai du mal à voir la difference...c'est à :sm10: 500 000 dollars en moyenne, c'est vrai, c'est mieux que la L1... :twisted:
“Les réseaux sociaux vous ont tous mis trop à l’aise avec le fait de manquer de respect aux gens, sans vous faire casser la gueule”. Mike Tyson :eusa-whistle:
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500 000 dollars c'est le salaire minimum, pas la moyenne :D
il n'y a pas de déficit abyssal comme dans les clubs de Foot anglais ou espagnols , pas ce système débile de transfert d'un joueur
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Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

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braziou a écrit :500 000 dollars c'est le salaire minimum, pas la moyenne :D
il n'y a pas de déficit abyssal comme dans les clubs de Foot anglais ou espagnols , pas ce système débile de transfert d'un joueur
c'est écrit dans l'article...:Selon la ligue, les comptes sont dans le rouge foncé avec près de 400 millions de déficit prévu pour 2010. Plusieurs franchises sont au bord du dépôt de bilan, et le rachat récent des Hornets, par la NBA (une première dans le sport américain), confirme que certaines équipes souffrent. D'ailleurs, plusieurs salles sonnent creux.

maintenant, 400 millions c'est peu....pour un joueur peut-être, pour un ouvrier, c'est juste indescent....il faut arrêter de payer les sportifs comme s'ils étaient des dieux...c'est juste des sportifs, l'humanité a vécu sans eux jusqu'au XXéme siécle....
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en Foot européen c'est bcp plus en déficit
et puis quand le journaliste dit que certaines salles sonnent creux , c'est 10 000 de moy quand meme pour les moins remplies
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Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

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braziou a écrit :en Foot européen c'est bcp plus en déficit
et puis quand le journaliste dit que certaines salles sonnent creux , c'est 10 000 de moy quand meme pour les moins remplies
Avant de comparer, il faudrait déjà connaître les règles comptables applicables à la gestion et leurs aménagements.
Je passe sur le côté "ligue fermée" qui enlève un aléa sportif et assure en retour une rente financière par le spectacle proposé.

Qui plus est comme le montre cet article, les choses sont parfois opaques aux USA :

http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html

Tout ça à cause de Bernard Madoff...
| 01.03.11 | 15h57 • Mis à jour le 01.03.11 | 15h57 Le club new-yorkais de base-ball des Mets est au bord de la faillite ! Il faut ne rien comprendre à l'Amérique et à la portée symbolique que véhicule ce sport pour ne pas s'émouvoir du danger qui menace la patrie new-yorkaise. Patrons des Mets, l'autre grand club de la ville après les Yankees, Fred Wilpon et Saul Katz voient leur étoile ternir au fil des jours. Et tout ça à cause de Bernard Madoff. Encore lui ? Oui.

Que l'escroc ait plumé ses propres amis, passe ; qu'il ait fait plonger diverses associations caritatives s'occupant d'enfants aveugles ou de handicapés était déjà beaucoup moins honorable ; mais que Madoff puisse avoir mis les Mets sur la paille, voilà qui est inconcevable, tant, dans ce cas, il aurait attenté aux "valeurs" américaines (on se gausse un peu, bien sûr).

De quoi s'agit-il ? Depuis un an, les propriétaires des Mets, les magnats de la finance Fred Wilpon et Saul Katz, dirigeants multimillionnaires du fonds d'investissements Sterling Equities, qui détient l'essentiel du capital du club, se répandaient en démentis : non, les Mets ne sont pas en difficulté financière. Or voilà qu'au début du mois Irving Picard, le liquidateur du fonds fictif qui a permis à Madoff de gruger des milliers d'investisseurs, annonçait qu'il poursuivait les deux dirigeants sportifs intuitu personae et leur fond Sterling Equities pour complicité avec l'escroc. Et de leur réclamer 1 milliard de dollars de remboursement au profit des créanciers qu'il défend : les investisseurs réellement lésés. On vous a déjà parlé de la méthode Picard. Pour le liquidateur, ceux auxquels Madoff a longtemps fait bénéficier de retours mirifiques ne pouvaient qu'être conscients de sa fraude, ses complices actifs ou passifs. Après être parvenu, en décembre, à récupérer 7,2 milliards de dollars de la veuve du financier Jeffrey Picower, il récidive en tentant d'amener les propriétaires des Mets à résipiscence.

MM. Wilpon et Katz s'en tiennent à un discours lénifiant : "Comment aurions-nous su ce que la SEC (gendarme des marchés américains) et d'autres contrôleurs publics n'ont pas décelé" ? Cette ligne de défense ne perturbe pas le très opiniâtre M. Irving. Car il s'est vite révélé que les Mets sont bien en mauvaise posture financière, et il soupçonne ses propriétaires d'avoir confondu la gestion du club et leurs affaires avec Bernie.

Le club, à défaut de succès sportifs (il n'a plus gagné le championnat depuis 1986), fait partie des plus riches du base-ball. Valorisé à 900 millions de dollars, sa masse salariale annuelle pour les seuls joueurs atteint 140 millions de dollars. Sachant qu'une équipe de base-ball regroupe 40 joueurs réguliers et une quinzaine de réservistes, la moyenne salariale est donc de 2,55 millions par joueur. Les plus hauts contrats dépassent 50 millions sur 5 à 8 ans.

Récemment, MM. Wilpon et Katz ont bénéficié d'un prêt de 25 millions de dollars de leur ami Bud Selig, patron de la ligue du base-ball pro. L'affaire a tourné vinaigre : pourquoi ce prêt gardé secret, sinon pour masquer le fait qu'aucune banque n'a plus voulu faire crédit au club ? On entrevoit là le rapport avec Madoff. D'abord, les banques américaines n'ont jamais aimé l'escroc. Et elles ont assez peu apprécié ses déclarations au New York Times, à la mi-janvier, selon lesquelles sa propre banque du temps de sa splendeur, JPMorgan Chase, avait été sa "complice d'une manière ou d'une autre". Depuis que les noms Wilpon et Katz sont associés à celui de l'escroc, ils sont devenus infréquentables. S'ils plongent sous les coups de boutoir du mandataire liquidateur du fonds Madoff, ces banques, dont certaines sont aussi les bailleurs des Mets, craignent d'en être pour leurs frais. D'où leur stratégie : presser les deux hommes à vendre le club à un investisseur offrant plus de garanties qu'eux.

Ensuite, Madoff commence à balancer. L'homme se multiplie en interviews du fond de sa cellule. Dans celui publié par le New York Mag le 27 février, il se dit "incompris : je ne suis pas celui qu'on a décrit (...). Je suis une bonne personne". Surtout, il ne cesse de répéter compulsivement que tous ceux à qui il a rapporté tant d'argent ne pouvaient pas ne pas savoir. Or c'est précisément ce que prétend le mandataire liquidateur de son fonds ! Wilpon et Katz, qui jurent n'avoir jamais rien soupçonné, apprécient modérément, même si, dans le magazine Forbes (16 février), l'escroc, grand seigneur, assure que ceux-là "ne savaient rien".

Dans le championnat, l'équipe des Mets est à la dérive. Sagouin de Madoff !, disent les supporteurs. Et sagouins de propriétaires, copains de l'escroc qui ont enfoncé le club ! Chroniqueur sportif du New York Times, George Vecsey écrit : "Chaque fois que je conduis près de Flushing (lieu du stade des Mets), j'imagine le nom de Madoff rougeoyant malicieusement dans le ciel et je me demande comment tout ça finira." Le 23 février, un juge du tribunal des faillites a désigné un médiateur pour chercher un compromis entre Irving Picard et les propriétaires des Mets.

Ce médiateur se nomme Mario Cuomo. Gouverneur de l'Etat de New York de 1983 à 1994, il y est une figure révérée. Son fils, ex-procureur général du même Etat, s'est fait lui aussi élire gouverneur le 4 novembre. Faut-il que l'avenir des Mets et les enjeux politiques, financiers et symboliques qu'ils représentent soit perçus comme cardinaux pour qu'un personnage aussi influent que Mario Cuomo soit désigné pour médiateur dans cette affaire.


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Sylvain Cypel
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http://www.lesechos.fr/journal20110420/ ... ancier.htm

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20/04/11 | 07:00 | mis à jour à 14:08 | Philippe Bertrand

Football : les clubs français s'opposent au durcissement de leur contrôle financier

L'Union des clubs professionnels de football juge que la volonté de la Direction nationale du contrôle de gestion d'exclure les transferts du calcul des résultats d'exploitation et d'exiger des actionnaires de plus grandes garanties dépasse le cadre de sa mission.
Ecrit par
Philippe BERTRAND

Football : la note des clubs sur le rapport de la DNCG pour la saison 2009-2010
On le pressentait lorsqu'ils se sont opposés à la publication du rapport financier de la saison 2009-2010. Les clubs professionnels de football français s'opposent au souhait de la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG), l'organisme qui supervise leurs comptes, de renforcer ses critères de surveillance. Dans une note publiée hier sur le site de la Ligue de football professionnel (LFP), l'Union des clubs professionnels de football (UCPF) s'oppose à « ces orientations qui lui paraissent irréalistes voire dangereuses pour le football français ».

De quoi s'agit-il ? Début mars, la DNCG a constaté que le déficit cumulé des clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 atteignait un record de 130 millions d'euros et que le moteur des transferts de joueurs, traditionnelle source de revenu du football hexagonal, « était en panne ».

Pour la Ligue 1, les plus-values sont tombées de 215 à 125 millions. Aussi Richard Olivier, le nouveau président de l'organe, émettait-il deux souhaits. D'abord, que le résultat d'exploitation des clubs de référence ne prennent plus en compte les transferts de joueurs.
Ensuite, que les actionnaires des clubs garantissent dès le début de la saison les éventuelles pertes dues à de mauvais résultats sportifs. Aujourd'hui, les clubs présentent en début de saison un budget prévisionnel basé sur des hypothèses plus ou moins réalistes. « Jusqu'à présent, les propriétaires ont remis au pot ou abandonné des créances. Je crois que l'on atteint les limites d'un système », déclarait Richard Olivier le 8 mars aux « Echos ».

La responsabilité des dirigeants
Dans sa note, l'UCPF ratisse tous les arguments permettant de justifier son refus de règles plus strictes. « Ramener à trois ans le résultat d'exploitation des clubs à l'équilibre signifie économiser 345 millions d'euros en trois ans. A recettes constantes, cela aboutirait à faire passer la masse salariale des clubs de près de 75 % des recettes d'exploitation à 47 % », écrit le syndicat, qui précise que l'UEFA, la confédération européenne, accepte le taux de 70 % et que « le marché des transferts, s'il a connu un fort ralentissement, n'en constitue pas moins un apport de ressources potentiel pour les clubs ».

S'agissant des garanties demandées aux actionnaires, Jean-Pierre Louvel, le président de l'UCPF, affirme aux « Echos » : « Aucune société n'accepterait qu'on lui demande des provisions basées sur des scénarios catastrophes. C'est à la fin de saison que le club non qualifié en Ligue des champions ou relégué est en difficulté. Et c'est au début de la saison suivante que les garanties doivent être apportées. » Pour lui, c'est clair : « La DNCG est là pour assurer l'équité de la compétition. La pérennité des clubs à terme est de la responsabilité de leurs dirigeants. »

Pour clore le débat, le syndicat rappelle que l'organe de contrôle, « sous l'autorité » de la Fédération française de football et de la LFP, « ne peut à elle seule édicter des règlements ou élargir ses compétences ».

PHILIPPE BERTRAND, Les Echos
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Thierry *OnlineTri*
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Message non lu par Thierry *OnlineTri* »

http://www.bfmbusiness.com/interview/le ... réinvestir

15 milliards de dette cumulée pour les clubs de foot Européens... :shock: :shock: c'est quand que ça pète????

T.
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Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

Message non lu par IronPion »

Oui... C'est quand... ?
Sans le souhaiter, quoique... Ça fait un moment que je pense que la bulle va exploser un jour...
So good... Always smiling before... And now (10 janvier 2009) : Show must go on... !
    http://www.fabricepion.com
      NOUÂTRE : www.nouatre-triathlon.com
        Le Tours'NMan : http://toursnman.com/fr/index.php
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        Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

        Message non lu par Richie »

        Thierry *OnlineTri* a écrit :http://www.bfmbusiness.com/interview/le ... réinvestir

        15 milliards de dette cumulée pour les clubs de foot Européens... :shock: :shock: c'est quand que ça pète????

        T.
        Pas tant qu'il y aura de l'argent à blanchir, des milliardaires à l'argent vite fait qui ont pour danseuse le foot, ni qu'il y aura des affairistes (le club de foot d'Arsenal a été racheté discrètement par des américains récemment)...

        Pour les domaines où l'argent ne coule pas à flot :

        AFP le 28/04/2011 à 17:18

        Lancement de www.sponsorise.me, première plateforme de parrainage sportif :

        Deux ans après la course dénudée du perchiste Romain Mesnil dans les rues de Paris destinée à attirer des sponsors potentiels, les concepteurs de son "show" ont inauguré jeudi la première plateforme de parrainage en ligne visant à mettre en contact sportifs et entreprises.
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        Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

        Message non lu par Richie »

        Le grand stade, des résultats sportifs en berne, résultat du "crédit" bancaire pour les dépenses courantes et l'achat de nouveaux joueurs et payer l'indemnité de licenciement de PUEL :

        06/05/2011

        L'Olympique Lyonnais annonce vendredi avoir obtenu une ligne de crédit de 57 millions d'euros sur trois ans auprès d'un groupe de banques.
        Sa holding OL Groupe «se félicite de la signature de cet accord qui traduit :D la confiance :D de ses partenaires bancaires et qui sécurise ses besoins de financement à moyen terme». Le groupe précise que cette ligne de crédit est distincte du financement du futur grand stade.
        Elle intervient alors que le résultat net du groupe a plongé en 2010 (-35,6 millions d'euros), sur fond de dégringolade des ventes de joueurs. (Avec AFP)
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        Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

        Message non lu par Richie »

        http://www.lesechos.fr/opinions/edito/0 ... crise-.htm

        09/05/11 | 07:00 | David Barroux
        PAR DAVID BARROUX
        Football : vive la crise !
        Ecrit par
        David BARROUX

        Ajouter à votre liste Le football a besoin d'une bonne crise. Pas d'un psychodrame de plus au sein d'une Fédération française de football se débattant dans une triste affaire de discrimination raciale supposée dont l'ampleur atteint un niveau médiatique totalement disproportionné... mais d'une secousse en forme de séisme financier. Car il faut parfois qu'une bulle éclate pour qu'une activité reparte sur des bases saines.

        Les observateurs en conviennent, le foot européen vit totalement au-dessus de ses moyens. Endettées à hauteur de 15 milliards d'euros, les PME du ballon rond ne peuvent boucler leurs fins de mois qu'en vivant d'expédients. Les recettes courantes ne permettant pas de faire face aux dépenses, ce sont les reventes de clubs à des milliardaires aux poches profondes ou les plus-values sur les transferts qui financent le quotidien. Même s'ils sont plus vertueux que leurs homologues espagnols ou anglais, les clubs français suivent eux aussi une trajectoire financière insoutenable.

        Au pied d'un mur de la dette, les clubs ont jusque-là trouvé la parade en s'appuyant sur une explosion des droits audiovisuels. Cette logique a atteint ses limites. D'abord, parce que l'essentiel des hausses de droits ne sert qu'à financer des augmentations de salaires d'une élite footballistique touchant déjà des montants indécents. Ensuite, parce que cette fuite en avant nourrit aussi la hausse du prix des chaînes à péage prospérant grâce au ballon rond.

        A l'heure où la Ligue française lance son appel d'offres, la priorité n'est pas de réduire la facture foot de Canal+ pour gonfler les profits de la filiale de Vivendi, mais de poser les bases d'un nouvel écosystème rapportant peut-être moins aux joueurs et coûtant moins aux téléspectateurs.

        Pour que cette approche soit réaliste, il faudra peut-être aussi que les patrons de clubs acceptent de revenir à un championnat comportant moins d'équipes, et donc moins de matchs n'intéressant guère. Il faut en parallèle que, de toute urgence, les pouvoirs publics français jouent leur rôle en soutenant l'UEFA, qui milite pour un fair-play financier. Car, trop souvent, ce n'est pas sur le terrain sportif mais par le biais d'artifices fiscaux et comptables que les rivaux des clubs tricolores s'imposent. Le foot est un business, l'Etat doit exiger de l'Europe que la concurrence soit loyale. Une crise pourrait servir d'électrochoc.
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        Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

        Message non lu par Richie »

        Sympa le "climat" avant la finale :shock:

        http://blogs.lesechos.fr/echossport/rug ... a5887.html

        30/05/2011 | 12:57 | Gilles Sengès | Lu 41 fois
        Rugby : Louis Nicollin plaqué par Montpellier
        Le propriétaire du Montpellier Herault Sport Club de football s’est vu souffler, la semaine dernière, la majorité du capital du Montpellier Herault Rugby Club par l’homme d’affaires Mohed Altrad.
        Le Racing Métro 92, éliminé ce week-end en demi-finale du Top 14 de rugby, n’est pas le seul à s’être fait plaquer par le Montpellier Hérault Rugby Club (MHRC). Louis Nicollin a connu le même sort quelques jours auparavant. Celui qui détenait, depuis peu, la majorité du capital du club de rugby, s’est retrouvé relégué au rang d’actionnaire minoritaire avec 25% des parts après l’entrée de Mohed Altrad dans le tour de table.

        Confronté à un déficit estimé à 1,6 millions d’euros, le MHRC était menacé pour cette raison d’être relégué en Pro D2 malgré son parcours exceptionnel cette saison dans le Top 14. En arrivant avec un chèque de 2,4 millions d’euros et un engagement de près de 6 autres millions pour les trois prochaines saisons, Mohed Altrad, le PDG d’Altrad, une entreprise de matériel de construction (444 millions d’euros de chiffre d’affaires) basée dans la région, s’est emparé du pouvoir.

        Abandon du sponsoring maillot

        Entré dans le tour de table en 2009, en pleine bagarre entre actionnaires, Louis Nicollin avait augmenté sa participation en février dernier à la suite d’une augmentation de capital de 2,2 millions d’euros et la transformation du MHRC en société anonyme sportive professionnelle (SASP). Amer, le PDG du Groupe Nicollin, troisième opérateur français du secteur de la collecte des ordures ménagères (300 millions de chiffre d’affaires) a annoncé qu’il ne serait plus le sponsor maillot de l’équipe de rugby, la saison prochaine, ce qui représenterait un manque à gagner de quelque 500.000 euros pour le MHRC. Le maintien de son fils Olivier à la présidence du conseil de surveillance du club est désormais en suspens.

        Louis Nicollin n’abandonne pas pour autant la scène économico-sportive dont il est un acteur de premier plan. Il est, en effet, propriétaire du Montpellier Herault Sport Club (MHSC) de football depuis 1974, le quinzième budget (33 millions d’euros) de la Ligue 1 et préside la fédération française de joute et sauvetage nautiques.

        Gilles Sengès
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        Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

        Message non lu par Richie »

        Les ex de la tribune Boulogne vont devoir changer de "religion" ou de club :D

        http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/ ... presse.php

        Le PSG vendu à des Qatariens (presse)
        Lefigaro.fr
        31/05/2011 | Mise à jour : 12:09 Selon Le Parisien, Sébastien Bazin, patron de Colony Capital Europe, l'ancien propriétaire américain du PSG, va officialiser l’entrée dans le capital du club d’investisseurs qatariens, qui devraient acquérir environ 70 % des actions. Le prix de vente se situerait entre 30 et 40 M€.

        Le fonds souverain du Qatar, qui réalise l'investissement, est déjà bien implanté en France. Il possède des hôtels de luxe (Majestic, Royal Monceau) et apparaît dans le capital de plusieurs grandes sociétés (Lagardère, Suez Environnement, Cegelec), précise Le Parisien.
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        Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

        Message non lu par Richie »

        Stade Français: information judiciaire
        AFP
        24/06/2011 | Mise à jour : 18:30 Réagir
        Trois personnes interpellées dans l'affaire du club de rugby du Stade Français ont été déférées vendredi pour escroquerie en vue de leur présentation à un juge d'instruction, apprend-on de source judiciaire.

        Les dirigeants du club ont porté plainte pour escroquerie à l'encontre de la Facem, une fondation canadienne d'aide à l'enfance présentée comme le futur repreneur du club parisien et qui lui avait promis 12 millions d'euros. Depuis, le club est en péril.

        A nouveau convoqué par la Direction nationale d'aide, de contrôle et de gestion (DNACG), il a jusqu'à lundi pour combler son déficit, estimé à plus de cinq millions d'euros, et présenter un budget prévisionnel viable.

        L'enquête a permis l'interpellation cette semaine de trois personnes, deux se présentant comme des représentants ou intermédiaires de la Facem, et un troisième comme le dirigeant d'une société de conseil. Le parquet a requis la mise en examen des trois suspects et un mandat de dépôt pour escrocuerie, a dit un porte-parole.

        La ministre des Sports, Chantal Jouanno, a reçu jeudi Bernard Laporte et Max Guazzini, respectivement admistrateur et président du Stade français, pour, a-t-elle déclaré à la presse, "faire le point sur la situation du Stade Français et voir comment on peut aider à le sauver".

        "En tant que ministre des Sports, si je me désintéressais du Stade Français, je serais en faute. Mais ce n'est pas le rôle du ministre des Sports de trouver des partenaires", a-t-elle dit.

        Delanoë soutient le club

        Dans un communiqué publié vendredi, le maire de Paris, Bertrand Delanoë, apporte son soutien aux dirigeants du Stade Français. "S'il n'est pas juridiquement possible à une collectivité publique d'intervenir sur le plan financier pour combler des dettes ou recapitaliser un club, la Ville s'efforce en revanche de soutenir les recherches engagées par les dirigeants du Stade Français pour trouver de nouveaux actionnaires", déclare le maire de Paris.

        "Le Stade Français a beaucoup fait pour le développement et le rayonnement du rugby depuis une quinzaine d'années. Sa place se situe évidemment dans l'élite nationale. Toute autre issue constituerait un gâchis incompréhensible", ajoute Bertrand Delanoë.

        La Facem s'était engagée auprès de Bernard Laporte à refinancer le club à hauteur de 12 millions d'euros, mais l'argent n'a jamais été versé. L'ancien secrétaire d'Etat aux Sports, qui avait déposé de l'argent en garantie, estime avoir subi un préjudice d'environ 180.000 euros, a-t-on précisé de source judiciaire.

        "Il est apparu que les documents et garanties fournis par la Facem Corporation, à l'enseigne d'une grande banque internationale, étaient des faux", a dit de son côté Max Guazzini. Du fait de cette possible escroquerie, le Stade Français pourrait se retrouver à nouveau menacé par une rétrogradation financière décidée par la DNACG.

        En mai, au moment de présenter ses comptes, il manquait au Stade Français près de cinq millions d'euros, une somme que devait lui apporter Sportys, sa régie publicitaire actuellement en redressement judiciaire.
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        Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

        Message non lu par Richie »

        http://www.lemonde.fr/imprimer/article/ ... 43381.html

        Le club de football de Grenoble proche du dépôt de bilan
        LEMONDE.FR avec AFP | 01.07.11 | 12h05 • Mis à jour le 01.07.11 | 12h06
        Grenoble jouait en Ligue 1 lors de la saison 2009-2010. AFP/JEAN-PIERRE CLATOT

        Grenoble Foot 38, dernier du dernier championnat de Ligue 2 de football, pourrait déposer son bilan mercredi prochain au tribunal de commerce de Grenoble, a annoncé Le Dauphiné libéré. Le GF38 doit passer vendredi devant la DNCG qui devrait confirmer la rétrogradation administrative en CFA (quatrième division) infligée au club l'hiver dernier.

        Une réunion de la dernière chance, jeudi, s'est terminée sans résultat quant à une possibilité de rachat ou de prise de participation majoritaire d'un éventuel repreneur. Depuis six mois, deux investisseurs potentiels s'étaient manifestés.

        TOUS LES CANDIDATS ONT RENONCÉ

        Un avocat d'affaires d'origine iséroise installé à Bruxelles, Thierry Granturco, s'était porté candidat. Après plusieurs semaines de négociations infructueuses, il avait renoncé à son projet le 17 janvier alors qu'il était prêt à racheter 70 % des parts de la société anonyme gérant l'équipe professionnelle pour environ 5 millions d'euros, soit le montant des dettes du club. Les négociations s'étaient heurtées à des questions sur des actes de gestion passés et sur la responsabilité à engager en cas de poursuites judiciaires.

        Plus récemment, mi-mars, un homme d'affaires originaire de la Drôme, Christophe Maillol, s'était à son tour porté candidat mais n'avait pas été en mesure d'apporter les garanties financières exigées pour la cession. M. Maillol avait déjà été candidat à la reprise du FC Nantes, il y a un an, sans pouvoir apporter plus de garanties.

        Depuis deux semaines, les dirigeants d'Index, propriétaires du club, et l'avocat du GF38, Me Jean-Luc Medina, cherchent une solution de la dernière chance pour la vente du club, qui évoluait en Ligue 1 lors de la saison 2009-2010. L'intérêt éventuel d'un groupe africain a même été évoqué.
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