De rien, mais c'est François qu'il faut remercier
Disons qu'il se peut que tu atteignes 100% aérobie lorsque ta puissance de travail est très faible (de la marche?).
Et de plus, il existe encore un processus de glycolyse encore plus lent et qui n'est presque pas utilisé jusqu'au marathon... il s'agit du glycogène qui circule dans le sang (ou glycogène hépatique). En effet, lors d'une puissance de travail très élevée (autour de 2-3h de course), l'utilisation du glycogène musculaire est prédominant. Et c'est pourquoi, il est très possible de faire (pour les meilleurs car moins de temps de course) un marathon sans quasiment se nourrir pendant la course (boire un peu) à condition que tu réalises les jours suivant une bonne surcharge en glycogène (je parle pas de régime scandinave mais juste de surcompensation en glucide 3 jours avant la course) permettant d'augmenter les réserves en glycogène musculaire et avec un repas 3h avant la course qui va augmenter aisément ton glycogène hépatique. (Désolé pour la phrase assez longue)
Mais tout ça c'est de la science, en pratique, je coince encore au demi marathon
Pour tridan, effectivement, VAM et VO2max peuvent être estimés (à l'aide de l'équivalent métabolique MET ou 3.5) ou la VO2max = 3.5*VMA... Mais cela peut sous ou sur estimer ta VAM ou ton VO2max (tout dépends quelle est ta mesure prise sur le terrain) car cela ne prends pas en compte la foulée qui est très importante! F. Péronnet en parle dans son livre, et rien qu'en améliorant ta foulée tu peux gagner plusieurs minutes sur un marathon (en autant que ta foulée ne soit pas parfaite au début). Mais quand tu vois Zatopek, on peut se poser une question, "Qu'est-ce qu'une foulée efficace"?
Et lorsque tu dis "Si on prend le 3000m de Zatopek, couru à 22,2 km/h, on pourrait ainsi dire que 21,5 km/h sont apportés par sa VMA, sa filière aérobie, et les 0,7 km/h restants par l'anaérobie. C'est une façon peut-être pour être plus concret ?"
il y a un petit problème car ce 0,7 km/h tu le prends de 0 à 0,7km/h de 15 à 15,7km/h ou de 21,5 à 22,5 km/h? car d'où tu le prends cela fait une dépense énergétique (de ta capacité anaérobie) complètement différente...
Tout ça pour dire que ces 2 processus sont complètement liées et qu'on ne peut parler alors que d'un pourcentage de la puissance de travail fournit par l'un ou par l'autre de ces 2 processus...
Ça à l'air compliqué mais c'est simple, c'est la nature!
Et encore, on ne parle pas de l'indice d'endurance, qui au delà d'un temps de travail ou tu peux soutenir ta VAM (entre 6 et 9 minutes) à aussi une influence non négligeable sur la performance!
Bref, ce livre est très intéressant, c'est la bible du coureur
J.